solitaire

Pages perso.

posté le 18-10-2009 à 12:30:41

Statut pour les pecheurs

Un statut pour les professionnels de la pêche


          Le Journal officiel vient de publier un nouveau décret exécutif n° 04-18 qui a pour objectif principal l’organisation, le fonctionnement et les missions du Conseil national consultatif de la pêche et de l’aquaculture. Il s’agit, en fait, de transformer le Centre national d’études et de documentation pour la pêche et l’aquaculture en Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture, et cela d’après un rapport approfondit présenté par le ministère de tutelle. Ainsi, le Conseil a pour mission d’examiner les changements ainsi que les aspects liés au développement des ressources humaines et de la protection sociale des professionnels de la pêche et de l’aquaculture. Il sera présidé par le ministre de la Pêche ou son représentant. Il comprendra, les membres suivants : le représentant du ministre de la Défense nationale ; le représentant du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ; le représentant du ministre des Finances ; le représentant du ministre des Transports ; le représentant du ministre du Commerce ; le représentant du ministre de l’Environnement, le représentant du ministre du Travail et de la Sécurité sociale ; le représentant du ministre des Ressources en eau ; le représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural ; le président et les deux vice-présidents de la Chambre algérienne de pêche et d’aquaculture plus quatre représentants d’associations nationales représentatives agissant dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture qui seront désignés par le ministre de la Pêche ; le représentant du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) et enfin trois scientifiques ayant le rang de chercheurs dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. En outre, le conseil peut à tout moment, faire appel à toute personne susceptible d’apporter un plus aux travaux qui portent bien évidemment sur l’organisation, le fonctionnement et les missions du Conseil national consultatif de la pêche et de l’aquaculture. Nassim I.
15-10-2009
LemaghrebSource : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=21302

 


 
 
posté le 18-10-2009 à 12:29:36

Aquaculture et sécurité alimentaire

L’aquaculture et la sécurité alimentaire en débat

 

                     Ce séminaire auquel ont participé des chercheurs et des responsables du secteur de la pêche se veut une occasion pour les organisateurs de mettre le cap sur la nécessité de développer l’aquaculture pour assurer la sécurité alimentaire en temps de crise dans le pays. Dans ce cadre, les professionnels ont mis en exergue les potentialités dont dispose le pays et la wilaya de Boumerdès plus particulièrement pour réaliser cet objectif. Les intervenants en marge de cette manifestation, ont exposé les lignes directrices du schéma directeur de développement des activités de la pêche qui vise à promouvoir et à développer l’aquaculture par la réalisation de fermes-pilotes à travers le territoire national. Ce schéma a pour but, selon Mme Hadjerès, « de développer cette activité an tant que composante complémentaire à celle des pêches afin de contribuer à la sécurité alimentaire et à la pondération de la pression de pêche exercée sur les stocks halieutiques ».

Dans ce cadre, le sous-directeur des ressources aquacoles au niveau du ministère, M. Oussaïd Mustapha, souligne que « la tutelle a tracé un riche programme à la faveur de la promulgation en 2004 du décret relatif au développement de cette activité et à l’octroi de subventions à ceux qui désirent investir dans ce créneau ». « Nous avons identifié 450 sites à travers le pays propices pour l’implantation de fermes à l’horizon 2025 visant une production de 53 000 t (toutes filières confondues) dont 36 projets sont en cours de réalisation actuellement et une dizaine sont entrés en activité, à l’instar des fermes de Cap Djinet, Azeffoun, Ouargla, Ghardaïa », indique-t-il sans toutefois expliquer les raisons du retard mis dans la concrétisation de ce gigantesque objectif. Dans la wilaya de Boumerdès, le directeur de la DPRA nous a informés que « quatre projets y sont inscrits dont trois à Sghirate », mais aucun d’entre eux n’est encore entré en activité. Sur un autre volet, les participants à ce rendez-vous ont mis en valeur le rôle de l’aquaculture dans l’accroissement de l’agriculture.

« L’aquaculture intégrée à l’agriculture consiste d’une part à élever des poissons dans des étangs piscicoles ou plans d’eau destinés à l’irrigation, et utiliser l’eau de rejet très riche en éléments nutritifs pour irriguer les cultures agricoles et d’autre part l’utilisation directe des déchets issus de la production de bétail (fumier, urine..). Ces derniers peuvent être utilisés directement comme intrants frais ou être plus au moins transformés avant l’utilisation pour la fertilisation des bassins d’élevage du poisson », expliquent des chercheurs du CNRDPA de Tipaza. Pour ces derniers, « l’aquaculture intégrée à l’agriculture aide à la sécurité alimentaire par la diminution de la malnutrition et de la pauvreté grâce à un approvisionnement en nourriture à haute valeur nutritionnelle. Comme elle permet également une gestion durable des ressources et une augmentation du rendement agricole ». De son côté, M. Mustapha Djellali, un chercheur audit centre, indique que « la production aquacole est en augmentation quasi-exponentielle depuis 20 ans ». Selon lui, le loup d’élevage produit dans l’Union européenne est passé de 3000 tonnes en 1984 à 25 000 t en 1994. D’où la nécessité d’investir dans ce secteur pour se mettre à l’abri d’éventuelles crises alimentaires qui pourraient toucher notre pays et le monde à l’avenir.


16-10-2009
Elwatan

 


 
 
posté le 17-10-2009 à 14:06:42

Un passé qui pèse lourd sur la société américaine

 

          L'esclavage jusqu'à la fin de la Guerre de Sécession en 1865, l'émergence et les attaques du Klu Klux Klan, la ségrégation jusque dans les années 1960, les émeutes raciales qui éclatent régulièrement... Les Etats-Unis ont un lourd passif en matière de relations ethniques. Ils pensaient en avoir laissé une grande part derrière eux le 4 novembre 2008 en élisant pour la première fois à la plus haute fonction du pays un afro-américain. Le rêve de Martin Luther King semblait se réaliser. Mais un an à peine après l'élection de Barack Obama, il semblerait au contraire que ce dernier soit de plus en plus souvent la cible d'attaques à caractère raciste.Surnommées "tea parties" en souvenir de la rébellion de 1773 contre la domination anglaise, les manifestations contre la politique d'Obama se sont multipliées ces derniers temps. Au milieu des revendications politiques, on a pu y voir des caricatures du Président en serpent ou encore en sorcier africain avec un os dans le nez. A l'origine de ces rassemblements, on trouve Glenn Beck, un commentateur politique qui a qualifié Obama de "personne avec une haine profondément ancrée des Blancs et de la culture blanche." Ses supporters ont multiplié les accusations infondées, comme celle de vouloir profiter de la réforme de la Sécurité Sociale pour favoriser la communauté noire au détriment de la population blanche.Nées au moment des primaires américaines et colportées depuis sur Internet, des rumeurs sur la nationalité et la religion de Barack Obama sont récemment devenues plus virulentes. Certains, comme sur cette affiche, prétendent que le Président serait né au Kenya et qu'il aurait falsifié son certificat de naissance. D'autres encore, affirment qu'il serait musulman en insistant sur son second prénom, Hussein. Ces accusations ont trouvé écho jusque sur la très sérieuse chaîne CNN. A l'heure où le débat fait rage sur la question de l'immigration, les détracteurs les plus extrêmes répandent ces rumeurs, pourtant maintes fois démenties, pour rejeter Obama dans le camp des étrangers indésirables.Devant l'ampleur de ces attaques, Jimmy Carter (photo) est monté au créneau. Dans un discours, l'ancien Président des Etats-Unis a jugé "qu'une part écrasante de l'intense animosité qui s'est exprimée envers le président Barack Obama tient au fait qu'il est noir". Il a ajouté dans une interview accordée à NBC qu'il s'agissait "d'un sentiment partagé par beaucoup de Blancs, pour qui les Afro-Américains ne sont pas qualifiés pour diriger ce grand pays." La romancière Isabel Allende a, à son tour, évoqué un "racisme caché, subliminal" à l'œuvre "surtout chez des personnes âgées, de droite, élevées dans un monde où s'appliquait la ségrégation", et qui sont "profondément irrités par l'idée de voir une famille comme celle d'Obama à la Maison Blanche". Rush Limbaugh ou les dérapages d’un conservateur influentCet animateur radio ultraconservateur et très influent, est célèbre pour son acharnement contre Obama. Il a diffusé dans son émission une chanson, "Barack, the magic negro", dont les paroles affirment qu'Obama ne doit son succès qu'au sentiment de culpabilité de certains Blancs. Puis il a proposé de revenir à la ségrégation dans les bus scolaires après qu'un élève blanc y a été frappé par des élèves noirs. Récemment, il n'a pas hésité à comparer Obama à Hitler. L'idée a fait florès, puisque Lyndon Larouche, un politicien marginal, a édité des posters d'Obama avec une moustache à la Hitler ou en uniforme nazi. Un moyen douteux de légitimer leurs propres attaques racistes En 2008, Silvio Berlusconi avait choqué la communauté internationale en s'amusant du "bronzage" d'Obama. Il vient de récidiver, en incluant cette fois Michelle, la femme du Président : "Vous ne le croirez pas, mais ils sont deux à être allés à la plage pour prendre le soleil parce que même sa femme est bronzée !". Cet humour douteux a fait des émules puisqu'un ancien élu républicain, Rusty DePass a déclaré sur Facebook, en réponse à la nouvelle, qu'un gorille venait de s'échapper du zoo de la ville : "Ce doit être un ancêtre de Michelle." Sous le feu des critiques, il a assuré que la plaisanterie faisait référence à une récente déclaration où la First Lady affirmait que l'homme descend du singe. Mais aucune déclaration de ce type n'a pu être attribuée à Michelle Obama...Joe Wilson (photo) s'est rendu célèbre en interrompant une intervention d'Obama au Congrès pour hurler "Vous mentez !", le doigt pointé vers le Président. Dans son éditorial du New York Times, Maureen Dowd explique ce manque de respect inimaginable par le racisme latent de certains vieux élus du Sud qui n'acceptent pas d'être dirigés par un jeune Noir du Nord. "Aucun Démocrate ne s'est permis de crier "menteur" à Bush quand il donnait de faux arguments en faveur de la guerre en Irak. Certaines personnes ne peuvent pas croire qu'un Noir est président et ne l'accepteront jamais." En 2000, Joe Wilson avait voté pour le maintien sur la façade du Sénat de son Etat du drapeau confédéré, symbole de la lutte contre l'abolition de l'esclavage...Avec ses champs de coton et de tabac dans lesquels s'épuisaient les esclaves, le Sud est le berceau de la ségrégation aux Etats-Unis. A l'issue de la Guerre de Sécession, qui aboutit à l'abolition de l'esclavage, le Sud devient majoritairement démocrate, en réaction au Parti Républicain de Lincoln, vainqueur du conflit. Ce sont des gouverneurs démocrates qui tentèrent d'empêcher des étudiants noirs d'entrer dans les écoles du Sud lors de la déségrégation. Depuis, avec la montée des idées progressistes dans le Parti Démocrate, les vieux électeurs du Sud sont déchirés entre la nostalgie du Sud d'antan et la fidélité à leur parti. La vague pro-Obama les a submergés. Mais, à l'heure des premiers bilans, certains commencent à regretter que l'on ait laissé un afro-américain devenir président.Formée dès 1865, cette organisation prône la suprématie de la race blanche sur toutes les autres. Responsable de nombreux lynchages et assassinats jusque dans les années 1960, le "Klan" avait perdu de son "rayonnement" depuis la fin de la ségrégation raciale. Mais le Southern Poverty Law Center, une association vouée à la lutte contre les groupes racistes, a observé une augmentation récente de l'activité de ces groupes et de leur nombre. "Le KKK se renforce en ce moment même.", affirme Anthony Karen qui vient de publier un ouvrage consacré à l'organisation. "Pas seulement à cause de la couleur de peau d'Obama, mais aussi à cause de la crise économique et des dérives du politiquement correct."Le rêve d’une société post-raciale encore lointain"En fait, j'étais déjà noir avant l'élection !" Sur le plateau d'un talk-show célèbre, Barack Obama a préféré répondre par la dérision au présentateur qui lui demandait si les récentes critiques étaient dues à sa couleur de peau. Il n'empêche que cette élection, au lieu de restaurer l'unité américaine et d'inaugurer le rêve d'une société "sans couleur", a au contraire, exposé au grand jour toutes les plaies encore ouvertes des États-Unis, toutes les lignes de partage qui divisent le pays, entre Noirs et Blancs, démocrates et républicains, Nord et Sud. La société post-raciale tant espérée est encore loin.Et maintenant que l'état de grâce est passé, Barack Obama doit affronter la crise économique qui constitue, depuis toujours, un terrain fertile pour le racisme.   

 


 
 
posté le 17-10-2009 à 11:23:13

La pauvreté dans le monde

 

     Les dix pays les plus pauvres

     La Journée Mondiale du refus de la misère est célébrée chaque année le 17 octobre depuis 1987. Elle est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992. A Paris, des milliers de personnes se réunissent sur le Parvis des Droits de l'Homme pour témoigner leur volonté d'éliminer la pauvreté partout dans le monde. Ils sont désormais des millions dans le monde à se mobiliser pour faire entendre leur voix. Il reste en effet beaucoup à faire : famine, corruption, guerre civile ou encore maladies infectieuses sont les principaux maux qui affectent de nombreux pays, principalement d'Afrique, et qui freinent leur développement. Tour d'horizon des dix pays les plus touchés et des principaux défis à relever.Après dix années d'une guerre civile sanglante qui a vu s'affronter les Hutus et les Tutsis et a dévasté l'économie du pays, le Burundi reste encore fortement marqué par le conflit et peine à se relever. Près de 70% des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Après le processus de réconciliation nationale, la situation politique demeure très fragile, la paix doit être consolidée et la sécurité renforcée. L'économie est encore principalement rurale et les services tels que l'éducation, la santé, l'électricité, sont très peu développés. Le pays doit aussi faire face à des contraintes structurelles telles que la faiblesse de son stock de capitaux, la formation insuffisante de sa main d'œuvre, la forte croissance démographique et le lourd endettement. La pandémie de l'épidémie de VIH/Sida est un autre défi d'envergure auquel est confronté le Burundi.Le Malawi est l'un des pays d'Afrique les plus touchés par l'épidémie du sida, laquelle a fait passer son espérance de vie de 52 ans en 1992 à 42 ans aujourd'hui. Il contamine 300 nouvelles personnes chaque jour et 14% des 13 millions d'habitants sont concernés. Outre la propagation du virus, la pauvreté découle aussi de la mauvaise productivité des terres, du faible niveau d'éducation de la population, de la rapide croissance démographique et des inégalités entre les sexes.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement malawien s'est engagé dans une politique visant à promouvoir la croissance économique, renforcer ses infrastructures, diversifier son agriculture et améliorer l'enseignement et les services de santé.
Pays le plus pauvre de la péninsule arabique, le Yémen connaît une stabilité précaire depuis la réunification de ses provinces Nord et Sud en 1990 et sa situation socio-économique est depuis très fragile : difficultés d'intégration du pays réunifié, inflation galopante conjuguée à une hausse du chômage, fortes inégalités dans la scolarisation des garçons et des filles... Celle-ci s'est à nouveau détériorée depuis quelques semaines en raison de la guerre civile qui oppose les rebelles chiites aux forces gouvernementales principalement dans le Nord et qui a d'ores et déjà provoqué une grave crise humanitaire. Plus de 55 000 personnes fuyant les combats sont venues s'ajouter aux 100 000 déplacés déjà recensés par l'ONU depuis 2004. Réfugiés dans des camps, les conditions de vie de ces civils sont extrêmement précaires.Profondément affectée par la guerre civile qui a ébranlé le pays en 1998-99, la Guinée Bissau connaît depuis lors une instabilité politique chronique, une désorganisation économique et une régression sociale importante. C'est l'un des pays les plus pauvres du monde : 65,7% des habitants vivent avec moins de deux dollars par jour. Les possibilités de développement sont rendues plus difficiles, et ce d'autant plus que le pays est devenu une plaque tournante dans le trafic de cocaïne. Pourtant il bénéficie de sols fertiles, de conditions climatiques favorables et d'un littoral très riche en poissons. Les défis qu'il faudra relever sont les suivants : augmenter le niveau aujourd'hui extrêmement bas des salaires, lutter contre le trafic de drogue et le crime organisé, et relancer l'économie et les infrastructures énergétiques.Si la Tanzanie a connu une croissance économique de l'ordre de 7% en 2008 et si les tendances sont encourageantes, beaucoup reste à faire pour que les populations locales, encore très fortement rurales, perçoivent les retombées de ces bonnes performances. Leurs très faibles revenus les maintiennent dans une situation de grande pauvreté. Le développement et la transformation des zones rurales, l'amélioration des infrastructures de transport, de communication et d'énergie, l'investissement dans les secteurs de l'agro-industrie, du tourisme ou des télécommunications, sont les axes majeurs de la stratégie de réduction de la pauvreté engagée par le Président Jakaya Mrisho Kikwete (photo), avec l'aide internationale.La République Démocratique du Congo possède un vaste territoire qui regorge de richesses naturelles, en particulier des ressources minières (diamant, or, cuivre, cobalt, étain...) et énergétiques (charbon, uranium, pétrole). Pourtant, ses habitants sont parmi les plus pauvres de la planète et vivent dans des conditions économiques et sanitaires déplorables, avec notamment un accès très restreint à l'eau et une propagation exponentielle du VIH/Sida.
C'est le paradoxe de ce pays dont l'économie a été gravement handicapée par une guerre civile lancinante et une très forte corruption des dirigeants.
La RDC continue à chercher la voie qui l'engagerait dans un réel processus de développement, et il semble que la paix soit la condition préalable à toute reconstruction.
Depuis la fin de la guerre civile en 2002 qui a désorganisé son économie pendant plus de dix ans, détruit les infrastructures et les services publics, la Sierra Leone commence à se redresser. La situation humanitaire s'est progressivement améliorée et ses taux de croissance annuels vont jusqu'à 7%. Mais plus de 70% de sa population vit toujours en dessous du seuil de pauvreté et 26% subit une extrême pauvreté. Le pays souffre d'une économie insuffisamment diversifiée, d'infrastructures sous-développées, d'un système d'éducation embryonnaire et d'un manque de débouchés commerciaux. Surtout la mauvaise gestion de ses importantes ressources naturelles, principalement en diamant, or, chrome et titane, l'empêche d'exploiter pleinement son potentiel économique et pourrait devenir une source de conflit.Autre pays ne parvenant pas à exploiter ses ressources naturelles et classé parmi les plus pauvres du monde : le Niger, pourtant doté d'un sous-sol riche en or, fer, charbon, uranium et pétrole. La pauvreté est principalement rurale : l'agriculture nigérienne est peu productive et incapable de satisfaire les besoins de sa population. Avec la réduction des terres cultivables due à la sécheresse et la forte pression démographique, le Niger connaît une crise économique majeure et les pénuries alimentaires sont chroniques. Les trois-quarts des pauvres sont des femmes au foyer. Les préoccupations concernent principalement les domaines de l'éducation, de la santé ou encore de l'emploi, où beaucoup reste à faire.Pleine de trésors naturels, l'île de Madagascar, au large de l'Afrique, a longtemps semblé pleine de promesses et pourtant... Un ensemble de choix politiques désastreux depuis les années 70, un endettement excessif et la libéralisation pressante de l'économie ont plongé ses habitants dans une grande pauvreté. La crise politique de 2001-2002 entre les candidats à la présidence de la République a exacerbé les problèmes de l'île, en particulier l'accès de la population aux produits de première nécessité. Plusieurs indicateurs avaient depuis démontré un redémarrage de l'économie. Or la nouvelle crise politique majeure à la tête de l'Etat depuis le début de l'année entre l'ancien Président :Marc Ravalomanana (photo, gauche) et son successeur Andry Rajoelina (photo, centre) risque de freiner cette reprise et donc l'amélioration des conditions de vie des Malgaches.Seize ans après son indépendance de l'Ethiopie, elle-même obtenue après trente années d'une longue guerre de libération, l'Erythrée est un pays ravagé qui doit faire face à des famines chroniques, notamment dues aux sécheresses, à un manque d'activité et à un taux d'analphabétisme élevé, de 70% environ. L'accès à l'eau potable et aux soins est très restreint et le nombre de personnes déplacées à la suite de la guerre se chiffre à un million. Encore très dépendante de l'aide étrangère, l'Erythrée doit relever de nombreux défis afin de lutter efficacement contre la pauvreté. Le problème de la sécurité alimentaire et la mise en place d'une réelle culture industrielle sont les priorités du gouvernement.Source : MSN.FR   

 


Commentaires

 

1. aurore  le 18-10-2009 à 03:39:46  (site)

bien tristes en effet tous ces pays en difficulté, et toutes ces populations qui n'ont pas le minimum vital..
un vrai livre ton blog...! bon WE

 
 
 
posté le 12-10-2009 à 21:34:54

Mer,calme et volupté

CHÉTAÏBI
 

La mer, le calme et la volupté

Le soleil, inondant de lumière tous les espaces, caresse de ses rayons chauds le petit village paisible dont les maisons, d’un blanc immaculé, brillent de mille feux.

Petit port de pêche situé à environ 70 km à l’ouest d’Annaba, Chetaïbi, perle du littoral annabi, semble sommeiller au creux d’une baie profonde. La population, toujours aussi chaleureuse et accueillante, se complaît derrière les murs naturels que forme le massif de l’Edough.
Nommée Tacatua dans l’Antiquité, Takouche par les Arabes, Herbillon par les Français et actuellement Chetaïbi, la commune est réputée pour ses plages «aux sables d’or» et ses calanques où foisonne une vie aquatique particulièrement riche et variée. Chetaïbi demeure incontestablement la plus belle station balnéaire annabie de par sa fameuse «baie ouest», où se mêlent verdure et bleu lagon.
Bien que rattrapée par le béton, Chetaïbi garde son cachet naturel. La corniche, le petit port, la jetée, les barques et les filets de pêche sur le sable, les forêts d’eucalyptus, de pinèdes et de chênes, les fleurs des champs parfumées, la blanche coupole de Sidi Felkoun qui veille sur le cimetière, les criques de galets, les centres de colonies de vacances, les savoureuses soupes de poissons font de la région un lieu envoûtant.
Dans cette commune à vocation touristique, où les merveilles naturelles sont un véritable caprice des dieux, la baie Ouest, appelée aussi Baie de Chétaïbi semble n’avoir jamais été piétinée par l’homme. Un village où le calme règne comme un maître et la luminosité est impressionnante, comme si toutes les étoiles de la galaxie s’y étaient rassemblées pour en faire le centre de la lumière du monde. De plus, la propreté des rues de ce petit village témoigne du civisme de ses habitants.
Un civisme que même la pauvreté caractérisée dans cette région n’en a pas altéré les bonnes manières. Car en dépit des temps durs et le chômage, les habitants de ce petit paradis tentent de survivre avec les petits commerces et les quelques cafés qui ne désemplissent pas, notamment en période estivale, de par le grand nombre de touristes qui optent chaque année pour ce coin de paradis. Ce joyau blotti comme un bébé entre la mer et la montagne est bercé par la passion de l’homme qui y ajoute son empreinte personnelle en guise de perfection, en y introduisant des terrasses ombragées par des toits de branchages comme celle au front du port, qui porte bien son nom «Restaurant du port», où les spécialistes y servent des plats à base de poisson frais. La dégustation se fait en embrassant du regard l’immensité de la mer scintillante sous le soleil de midi, tout en admirant les pêcheurs assis à l’ombre d’une embarcation ou d’une maison raccommodant leurs filets pour préparer la prochaine sortie. Le coucher du soleil lui, est la principale attente des amoureux, venus admirer le départ d’un solitaire qui, sans tourner le dos, promet le retour avec un nouveau jour radieux. Lorsque la nuit se drape comme du velours sur cette nature envoûtante, c’est un autre monde qui s’installe avec les nostalgiques du monde silencieux, celui des vagues qui viennent s’écraser sur les récifs.
Ces minivagues dans un doux fracas donnent l’impression de faire leur révérence en guise de bienvenu à ces hôtes du royaume nocturne. Car sur cette plage, chaque promeneur donne libre errance à ses pensées. Au petit matin, c’est un nouveau jour qui se lève sur la baie, où les fidèles viennent accomplir la rituelle contemplation du lever du soleil, tout en admirant les gestes précis des pécheurs s’apprêtant à quitter la terre ferme pour une nouvelle sortie en mer. La baie Ouest c’est tout cela et un peu plus. Elle attire chaque année des touristes qui viennent des quatre coins de l’Algérie même des zones éloignées, tous attirés, non seulement par la quiétude et la sécurité de la région, mais aussi par l’hospitalité de ses habitants. En dépit de l’absence de structures hotelières, les estivants continuent d’affluer vers cette région.
Pour ce faire, ils louent des appartements, les émigrés quant à eux louent des maisons à des prix exorbitants. Car selon certains, la quiétude se paie. Il faut dire que ce havre de paix est une source de rentrée d’argent, notamment pour ceux qui n’ont pas de commerce, qui louent leurs maisons et vont habiter chez la famille le temps d’une location, voire deux.
Chétaïbi est composée de plusieurs plages ornant son relief maritime comme une parure au cou d’une belle femme avec un collier de pierres précieuses. Situées plus à l’ouest, les 4 autres plages renferment une multitude d’espèces maritimes qui font la passion des amateurs de la plongée sous-marine. Le monde aquatique est un autre aspect de la beauté de cette région. Depuis la Fontaine romaine jusqu’à Sidi Akacha en passant par les Sables d’or I et II, la beauté des lieux ne cessera pas de surprendre leurs visiteurs qui, chaque année, ont l’impression de les découvrir pour la première fois. Sans pour autant oublier les autres sites maritimes qui font la fierté de Chétaïbi. Une fierté qui reste tout de même entachée par le chômage d’une population jeune dans sa majorité. Une population qui aurait souhaité un peu plus de considération pour cette formidable opportunité capable de développer un tourisme de haut niveau, pour peu que des solutions soient trouvées, pour rompre son isolement.
La région n’a pas besoin de publicité pour faire parler d’elle. Elle a une telle notoriété que les 5 plages de Chétaïbi, accueillent chaque année plus de 30.000 estivants et touristes, notamment ces dernières années où les pieds-noirs viennent chaque année en grand nombre pour se recueillir sur un passé révolu. Cette affluence n’a pas régressé même durant la tragédie nationale. Un aspect sensible qui en dit beaucoup sur la stabilité de la situation sécuritaire de ce bout de paradis.
Une sécurité qui attire, d’année en année, un nombre croissant de visiteurs, et même avec les faibles moyens de la commune, des solutions aux problèmes les plus urgents sont trouvés, à l’exemple de l’aménagement des aires de camping sur la baie Ouest qui ont été mis à la disposition des campeurs. Pourtant, Chétaïbi ne manque pas d’opportunités pour prétendre à une meilleure place sur le podium des communes touristiques.
Elle jouit de tous les atouts, aussi bien naturels qu’humains. Pour le premier, il faut dire que par les sites enchanteurs de la région, la baie Ouest constitue la légitime fierté de Annaba, car classée au niveau international, comme étant la plus belle baie au monde, avec les sept grottes du cap Tekouch, où venaient autrefois se cacher les commerçants pour échapper aux pirates, ou encore l’existence d’une source d’eau au beau milieu de la petite île face à la plage de la Fontaine romaine.
Malheureusement, Chétaïbi, en matière de politique touristique, demeure l’incontestable oubliée des décideurs.
En effet, la commune de Chétaïbi, en dépit de ses potentialités naturelles, souffre du manque, voire même de l’absence totale de structures d’accueil et autres infrastructures pouvant permettre plus ou moins un quelconque développement de l’activité touristique. Pourtant les demandes d’investissement pour le développement de la région ne semblent pas manquer en la matière. La dernière en date, la proposition émanant d’un ressortissant algérien vivant en France, pour la création d’un restaurant de plus de 100 couverts. Un projet mort-né, puisqu’il n’a pas été concrétisé. Par ailleurs, il a été retenu que l’étude (lancée en 2000) de la zone d’extension touristique (ZET) de la commune de Chétaïbi englobe une surface de 30 ha elle était, semble-t-il, en phase de finalisation...
Mais à ce jour, rien n’a été fait, une, ce programme était censé donner impulsion au tourisme dans cette région afin d’en faire une véritable station balnéaire. Pour le moment, les habitués de Chétaïbi devront encore se contenter de la générosité et la splendeur de Dame Nature et passer leurs vacances en l’état.

Wahida BAHRI

 

 


23-07-2009
L'Expression

 


Commentaires

 

1. Coconuts  le 12-10-2009 à 23:06:15  (site)

une bien belle vue

2. aurore  le 18-10-2009 à 03:40:35  (site)

ca doit etre joli

 
 
 
posté le 11-10-2009 à 16:44:18

Pensée pour ceux...

Méssage du jour :
La solitude, la souffrance et les problèmes ne sont pas des fatalités.
 


 
 
posté le 11-10-2009 à 10:43:22

A quoi ? A qui ?

 

A QUOI ? A QUI ? EST-IL VENU MEDITER  CE VOYAGEUR VENU DE NULLE PART.....

 


Commentaires

 

1. Mistigris  le 11-10-2009 à 10:57:43  (site)

Sur la paix que donne la nature peut être.Ou il voulait qu'on lui dise Bon Dimanche.

2. oups007  le 11-10-2009 à 11:00:20  (site)

la beauté de la vie , ou sur lui-même!
doux dimanche brave,tendresse et gros bisouxxxxxxxxxxxxx tes amis la oups et les merveileux lutinsCliquez ici pour voir mon image

3. arlequin  le 11-10-2009 à 11:51:42  (site)

Peut être méditer sur sa vie,sur son devenir.
En tout cas bon dimanche

 
 
 
posté le 08-10-2009 à 09:50:42

Fleurs du Bien

 

 

Pourquoi ?

 

Pourquoi se déchirer aux buissons de la route ?

Pourquoi,dans les yeux clairs,voir briller tant de pleurs ?

Pourquoi, l'envie,et la haine et le doute ?

Le ciel est fait d'azur;La nature en fleurs.

 

 

Docteur Allamand.

 


Commentaires

 

1. aurore  le 11-10-2009 à 16:46:27  (site)

belle phrase, je decouvre ton blog, je vois que tu es passé chez moi, bon WE, tu habites en algérie ?

2. poucikatte  le 11-10-2009 à 19:21:53  (site)

bonsoir très beau texte bonne soirée

 
 
 
posté le 08-10-2009 à 08:41:27

Flore of Chetaibi

 


Commentaires

 

1. aurore  le 11-10-2009 à 16:45:18  (site)

jolies fleurs !

 
 
 
posté le 08-10-2009 à 08:37:02

Chetaibi,Sidi Akacha

 


Commentaires

 

1. aurore  le 11-10-2009 à 16:45:52  (site)

ca doit etre tres joli l'algerie.. je suis allée juste à la frontiere sud marocain

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article